Quand on est mort c’est pour la vie. De quelques cimetières essonniens
Une exposition de la Maison de Banlieue et de l’Architecture

Le passage d’anciens villages à des nouvelles villes – et des villes nouvelles – de banlieue a eu des répercussions sur la place réservée aux disparus. Le manque de place, une nouvelle législation, de nouvelles pratiques funéraires vont, avec les décennies de développement plus ou moins organisé de ces nouvelles villes qui mangent la campagne, obliger les pouvoirs municipaux à agrandir, déplacer, créer de toutes pièces, de nouveaux cimetières.
La question des relations entretenues par les Essonniens avec leurs défunts dans les cimetières, peu étudiée dans une société qui cache la mort, invite à explorer des pistes multiples : Du cimetière paroissial au communal, les déclinaisons sont plurielles. Sont également multiples les formes et découpages de l’espace cimetière, selon le relief et l’histoire du lieu. L’architecture comme le mobilier funéraire sont sujets à des modes, des styles (matériaux, décorations…) variant selon la richesse et les croyances des défunts et de leurs familles, les fabricants…
Les personnalités et les monuments sont nombreux de Gabriel Chevrier, inventeur du haricot « chevrier », à Jean Cocteau, traces à la fois de la petite et de la plus grande histoire. Comment redécouvrir, avec les enfants comme les adultes, la ville des morts à côté de celle des vivants ?
Descriptif technique
12 Panneaux, 90 x 190 cm, supports et œillets.
Producteurs
Maison de Banlieue et de l’Architecture
Année de création
2003
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Maison de Banlieue et de l’Architecture
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