Sommaire du n°198

Expositions immersives
Musées responsables

 

Sommaire

 

• Promesses et limites de l’immersion

par Jessica de Bideran et Antoine Roland
Les institutions expérimentent de nouvelles propositions muséographiques utilisant les technologies numériques, toujours plus immersives, parfois monumentales, souvent multisensorielles. Elles offrent une expérience de visite propice à la mobilisation de l’intelligence émotionnelle, favorisant l’apprentissage et la construction de l’imaginaire.

• Habata

Immersion virtuelle dans une maison de la Protohistoire
par Emmanuelle Leroy-Langelin
Grâce à un travail de recherche mené par un collectif d’archéologues des Hauts-de-France en 2016, une exposition consacrée à la Protohistoire a vu le jour en 2019. Itinérante, elle met en valeur un projet immersif qui valorise une période historique méconnue.

 

• Archéologie et santé mentale

Une rencontre au bénéfice des patients
par Julie Hucteau
Un partenariat inédit entre la direction de l’Archéologie du Pas-de-Calais et le centre hospitalier d’Arras a permis la mise en place du projet « Apporter sa pierre à l’édifice ». Pendant un an, les patients du pôle Santé mentale ont découvert le patrimoine archéologique local et s’en sont inspirés pour créer des œuvres singulières.

• Le musée des civilisations noires

Un projet culturel fort et rayonnant
par Cédric Crémière
Fruit d’une longue histoire, le Musée des civilisations noires de Dakar (MCN) œuvre pour la reconnaissance de l’apport des civilisations noires au patrimoine universel de l’Humanité. L’institution s’épanouit dans un contexte d’échanges intellectuels féconds et participe au rayonnement de Dakar et du Sénégal dans le paysage patrimonial de l’Afrique noire.

• Détruire pour concevoir l’avenir

Que faut-il éliminer ?
par par Vittorio Marchis
En 2001 paraissait dans La lettre de l’Ocim l’article « Détruire pour conserver ». Vittorio Marchis y défendait une position alors singulière : il est tout autant important de conserver que de détruire des éléments du patrimoine puisque la conservation exhaustive n’est ni matériellement possible, ni intellectuellement envisageable.
État des lieux 20 ans plus tard.